Discours du Président de l'Assemblée nationale de la RDC à la Conférence des Présidents d'Assemblées et de Section de la Région Afrique de l'APF



 

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale du Gabon et président d’honneur de l’APF
Madame la Présidente du Sénat,
Mesdames et Messieurs les Présidents d’Assemblées et Chefs de délégation,
Monsieur le Chargé de Mission de la Région Afrique,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs,


Qu’il  me soit permis d’abord et avant tout de saluer et de remercier la section gabonaise et son président Guy NZOUBA NDAMA, ainsi que tout le Parlement du Gabon, pour leur accueil empressé et chaleureux. La grande Libreville, si délicatement adossé sur l’estuaire du Komo est un délice pour les yeux et pour les sens, d’autant plus qu’en arrivant ici, nous éprouvions la quiétude de savoir que nous venions en territoire ami ou notre civilisation Bantu prend toute sa place.
Le Gabon est un pays et un territoire ami, en raison bien entendu de la confraternité qui caractérise au plus haut point L’Assemblée Parlementaire de la Francophonie sous les auspices de laquelle nous sommes réunis. Mais bien au-delà, je dirais pour ma part que c’est un pays et un territoire ami parce qu’avant tout, nous partageons tous ici même de toute les sections de la Région Afrique de l’APF, est représentative de cette confraternité.


Mes chers collègues,


L’action de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie a été marquée au début de cette année, par la tenue du Bureau de Siem Reap à laquelle certaines des sections ici présentes ont été représentées. Cette importante activité statutaire a été l’occasion de revenir sur les questions importantes qui redéfinissent sensiblement les défis auxquels notre institution fait quotiennement face. Il s’agit des défis traditionnels de respect de l’Etat de droit et de la démocratie, de promotion des droits de l’homme et de l’égalité homme-femme d’une part ; et il s’agit aussi d’autre part, de développement économique, de  sécurité et de quiétude dans les diverses actions et missions que nous entreprenons tel que les événements de novembre dernier à Bamako y ont tragiquement appelé notre attention.


Mesdames et Messieurs,


Les événements de Bamako, loin de mettre à l’index un pays et sa capitale dont les succès restent pourtant visibles en matière de stabilité des institutions, de respect de la démocratie et de sécurité, ceci malgré l’environnement régional de moins en moins propice ; ces évènements de Bamako révèlent plutôt que nul n’est désormais à l’abri du fanatisme et de l’extrémisme, pas plus Paris qui a subi des attaques terribles le 13 novembre dernier que le Caire ; pas plus Tunis que Bruxelles.
Plus que dans ces lointains espace territoriaux que nous avions longtemps crus les cibles privilégiées du terrorisme mondial, c’est désormais à notre porte et contre nos valeurs africaines de fraternité, de vivre-ensemble et de solidarité, que s’insurgent violemment ces mouvances radicales. Et notre réponse devrait être commune, cohérente et globale. En nous inspirant de la sagesse africaine bien rendue par le proverbe gabonais qui rappelle qu’ « un seul doigt ne lave pas la figure » c’est ensemble, je crois qu’il nous serait plus utile d’apporter cette réponse. Ensemble, disais-je, et j’ajouterais, galvanisés par nos valeurs et nos convictions partagées, celles-là même qui justifient et légitiment notre présence aujourd’hui à Libreville.
Chers collègues, cette affirmation de nos valeurs communes passe par l’affermissement de la stabilité de nos institutions et leur ancrage dans des normes et procédures fortes et transparentes. Il en va de la légitimité de celles-ci et de la qualité de l’image que nous renvoyons à nos parlementaires. A ce titre, permettez-moi de me féliciter de l’exemple que nous en donnent les récentes élections en République Centrafricaine et au Niger. Les premières sont la preuve que les consultations électorales apaisées sont toujours possibles, même dans les contextes difficiles de sortie de crise, et les secondes démontrent s’il fallait encore, que les peuples qui nous élisent ne demandent qu’à exprimer librement leur choix et sauront toujours nous accompagner dans l’enracinement de la démocratie.
C’est pourquoi je reste persuadé que les échéances électorales qui se profilent sur notre continent pour la suite de cette année 2016 affermiront ces valeurs de liberté et de transparence des choix, de démocratie et de respect des différences, dans un dialogue constructif et inclusif. Bien évidemment, l’Assemblée parlementaire de le Francophonie st pour sa part fortement disposée à apporter son soutien à ces élections, afin qu’elles se  déroulent au mieux.
Mes chers collègues, je m’en voudrais de conclure mon propos sans remercier à nouveau le Parlement gabonais pour les dispositions qu’il ne cesse de prendre afin de rendre agréable notre séjour et nos trvaux de cette 8ème conférence des Présidents de la région. Je ne doute pas que de nos travaux sortiront des directives et des lignes de conduite fermes et pertinentes, pour non seulement marquer positivement l’empreinte de notre région au sein de l’APF, mais aussi impulser des dynamiques positives dans notre institution commune. Nous nous le devons à nous-même, nous le devons à l’Afrique, et nous le devons par-dessus tout aux peuples africains qui nous ont élus pour les représenter à divers niveaux.
Et nous ne failliront pas à nos engagements.
J’ai dit. Je vous remercie.

Le Président de l’Assemblée Nationale

Jean-François NDONGOU

Président de l’Assemblée Nationale de la Transition

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