Travaux : l'Assemblée Nationale reprend ses activités le lundi 3 mars prochain, à la faveur de la cérémonie solennelle d'ouverture de la première session ordinaire de l'année 2025.
En Marge des activités relatives à la constitution et au code électoral, la dernière session ordinaire dite session budgétaire a également été marquée, par l'examen et l'adoption du projet de loi de finances,(PLFI) exercice 2025, par les députés de la transition du Jeudi 28 Novembre au Mercredi 11 Décembre 2024, au Palais Léon Mba, le siège de l'Assemblée Nationale de transition.
En effet, la loi de finances est une ligne budgétaire législative importante, en ce sens qu'elle détermine les charges, et les dépenses d'un État pour une année civile et les sources de financement, taxes, emprunts ainsi que l'affectation des ressources publiques.
Bien avant cette joute parlementaire, les députés ont bénéficié au préalable d'un séminaire de renforcement des capacités sur l'élaboration d'une loi de finances et du contrôle budgétaire du 3 au 4 Octobre 2024. Les débats vifs mais enrichissants entre députés et Ministres concernés ont permis au Gouvernement de la transition d'opérer des choix stratégiques sur des projets prioritaires, touchant divers secteurs sociaux tels que la route, l'électricité, l'éau, les hôpitaux, l'éducation, etc.
Un fait inédit à l'ère de la transition axée sur la restauration des institutions, l'exécution du budget prévisionnel, à compter du mois de Janvier depuis l'année 2024, symbolisant une volonté manifeste de renforcer, la pratique de la bonne gouvernance des deniers publics et l'accélération de l'exécution des projets jugés prioritaires.
Aussi, l'une des missions régaliennes de l'institution est l'évaluation des politiques publiques. À ce sujet, les Représentants du peuple ont visité le chantier de réhabilitation de la Cité de la démocratie, en Décembre dernier, témoignant ainsi, le suivi rigoureux des projets relatifs à la construction d'infrastructures modernes et durables profitables aux populations gabonaises.
Durant les travaux de cette session, la Première personnalité de la maison du peuple, Jean-François Ndongou a exhorté le Gouvernement à une gestion rigoureuse des budgets alloués aux différents départements ministériels, insistant sur la nécessité d'éviter des mots courants dans le jargon administratif Gabonais à savoir, corruption, surfacturations et détournements des déniers publics publics.
À travers ces actions, les députés de la transition confirment leur engagement en faveur d'une gestion efficace et transparente de finances publiques. Une implication qui témoigne inéluctablement de leur volonté à poser, les bases d'un nouveau Gabon, en matière de gestion des finances publiques.
