Audience : Jean-François Ndongou échange avec une délégation de l’Institut International pour la Démocratie et l’Assistance Électorale (IDEA International), à l'approche de l'élection présidentielle.
À l'approche de l'élection présidentielle du 12 Avril prochain, Jean-François Ndongou, Président de l'Assemblée Nationale de la transition, assisté de plusieurs autres membres du bureau, a reçu en audience ce Mardi 4 Mars 2025, une délégation de l'Institut International pour la Démocratie et l'Assistance Électorale (IDEA International) conduite par SEM Mohamed Ibn Chambas. La mission s'inscrit dans l'optique de la consolidation et de la sécurisation du processus électoral à venir, au Gabon.
À l'entame des échanges, le Président Ndongou a exprimé sa gratitude pour le soutien multiforme déjà apporté à l’institution dont il a la charge, en matière de gouvernance démocratique, par l'IDEA International.
Les discussions ont également, permis au chef de la délégation de l’IDEA International, de présenter un projet ambitieux, à savoir le Code de bonne conduite électorale. Le document vise à instaurer un engagement moral des acteurs politiques, en faveur de l’acceptation des résultats des urnes, afin de préserver la stabilité et la paix dans le pays.
Se montrant réceptif à cette initiative, Jean-François Ndongou a souligné que, malgré la taille réduite de la population, qui facilite le contrôle des scrutins, un cadre formel garantissant l’intégrité du processus électoral constitue un atout majeur. "Avoir un tel garde-fou n’est pas superflu", a-t-il déclaré.
Il a ainsi suggéré que le projet soit soumis au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, Autorité chargée de l’organisation des élections, afin de mieux étudier sa mise en œuvre pour le bien de notre Pays.
Cette démarche, qui vise à renforcer la confiance et le respect entre toutes les parties prenantes du processus électoral, constitue une valeur ajoutée dans la quête d’un scrutin apaisé. Ainsi, l'adoption et surtout, le respect de cet important texte par les acteurs politiques pourraient-ils favoriser un climat de sérénité avant, pendant et après l’élection présidentielle, au Gabon?
