Travaux : Jean-François Ndongou a présidé une séance plénière au palais Léon-MBA.
L’Assemblée Nationale de la Transition a tenu, ce vendredi 16 mai 2025, une séance plénière marquant un tournant décisif des travaux de cette première session ordinaire en cours. Ainsi, sous la présidence de Jean-François NDONGOU, président de l'Assemblée Nationale de la Transition, les députés de la transition ont-ils examiné et adopté plusieurs projets de loi structurants touchant à la santé, l’éducation, la culture, la défense, la société civile et bien d'autres...
Dès l’ouverture des travaux, le président de l’institution n’a pas manqué de saluer la récente recomposition gouvernementale de l'ère de la 5ème République Gabonaise. Dans une formule à la fois chaleureuse et solennelle, Jean-François NDONGOU a souhaité « Bienvenue dans l’l'hémicycle du Palais Léon Mba », à l’adresse des ministres présents. Parmi eux figuraient François NDONG OBIANG, ministre de la Réforme chargé des Relations avec les Institutions Constitutionnelles.
La séance a également été l’occasion de présenter les députés de transition nouvellement nommés. Entre autres, Jean-François Bidone; Charles Minko Mi Wagha ; Jean-Bertrand T'Ndang; Thérence Gnembou Moutsona et Daisy Léance Alexie Akinikoussou. Une formalité essentielle pour renforcer la légitimité des débats et assurer la continuité des travaux parlementaires.
Parmi les textes examinés, il ya eu, le projet de loi portant Code de la Santé en République Gabonaise qui a cristallisé l’attention de l'Assemblée. Cette réforme structurelle, très attendue, vise à doter le système sanitaire du Pays d’un cadre juridique rénové. Un texte défendu avec conviction par ministre de tutelle, Adrien MOUGOUGOU « ce code permettra de mieux structurer notre système de soins, de garantir un accès équitable à la santé et de responsabiliser tous les acteurs du secteur ».
S'agissant de la fonction publique, les députés ont ratifié l’ordonnance relative à la réorganisation de l’École Nationale d’Administration (ENA). Le Projet s’inscrit dans la volonté de rehausser le niveau de formation des cadres. « Il nous faut une administration efficace, compétente et adaptée aux enjeux modernes. La réforme de l’ENA est une étape cruciale », a déclaré Marcelle IBINGA épse ITSITSA.
L’éducation a aussi occupé une place de choix avec l’adoption d’un projet de loi sur la digitalisation des enseignements. Porté par la volonté de moderniser le système éducatif, cette loi ouvre la voie à une école plus connectée. « Il ne s’agit pas seulement d’introduire des outils numériques, mais plutôt de repenser nos méthodes pédagogiques », pour les Représentants du peuple.
Sur le plan culturel, la ministre Armande LONGO épse MOULENGUI a insisté sur l’urgence de doter le pays d’une véritable stratégie en la matière. « L’adoption de cette réforme apportera un nouveau souffle », a-t-elle lancé.
La question sécuritaire n’a pas été en reste. Un projet de programmation militaire pour la période 2025-2029 a été débattu, avec pour objectif de renforcer les capacités opérationnelles des forces armées. Brigitte ONKANOWA, ministre de la Défense, a salué l’implication des parlementaires « nos vifs et sincères remerciements pour le travail abattu durant les auditions. L’aboutissement de ce projet de loi représentera un outil de défense avec des conditions de travail améliorées et des capacités renforcées pour nos militaires ».
Dans la même dynamique des réformes, plusieurs textes relatifs à la formation professionnelle ont été examinés. Lesquels prévoient la création de trois nouveaux établissements notamment, l’Institut de Formation à l’Enseignement Technique et Professionnel; l’Institut des Professeurs d’Écoles, et l’Institut de Formation aux Métiers de l’Éducation.ambition clairement affichée de renforcer le capital humain et d’aligner la formation sur les besoins du marché.
Deux propositions de loi ont aussi examinés puis adoptés. L’une porte sur la création de l’Ordre des Géomètres Experts Fonciers du Gabon, tandis que l’autre vise à encadrer le fonctionnement des ONG. « la seconde permettra de mieux accompagner les organisations de la société civile et de valoriser leur rôle dans le développement national ».
Tous ces textes ont été adoptés à l’unanimité. Une illustration claire de la volonté de nouvelles autorités de la 5ème République d’inscrire le pays dans une dynamique de réformes durables et inclusives.
