La Commission de la Santé de l'Assemblée Nationale de la Transition a reçu l'OMS.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en campagne d'information et de sensibilisation hier auprès des Députés de la Transition réunis au sein de la Commission de la Santé, de l'Éducation, des Affaires Sociales et Culturelles de l'Assemblée Nationale de la Transition. Au programme de ce rendez-vous du donner et du recevoir: allocutions, Généralités sur l'OMS et Défis Sanitaires du Gabon (État des lieux et perspectives du système de santé, Situation des pandémies (Vih, paludisme et tuberculose) et Financement du fonds mondial et bien d’autres thèmes…).
En ouvrant les travaux, l'Honorable Angélique NGOMA, Président de la Commission de la Santé s'est réjouie de la présence de l'OMS au Palais Léon MBA tout en revenant sur la Conférence d'Accra (GHANA) en Novembre 2023, relatif au renforcement de la préparation à la sécurité sanitaire organisée par le Bureau Régional de l'OMS et l'Union Interparlementaire (UIP). «Il a été démontré au cours de cette rencontre que les Parlements peuvent jouer un rôle important dans la promotion des initiatives multisectorielles de leurs Gouvernements, nouer des partenariats internationaux et faire évoluer les politiques publiques en matière sanitaire aux plans national et régional». A-t-elle signifié.
Intervenant en second lieu, le Dr Magaran MONZON BAGAYOKO, Représentant Résident de l'OMS a d’entrée de jeu, décliné les missions dévolues à son Institution. «Notre but tel que mentionné dans l'article 1 de notre Constitution est d'amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible et notre mission est de promouvoir la santé, préserver la sécurité mondiale et servir les populations vulnérables».
Poursuivant son propos, le Dr BAGAYOKO a défini la maladie:"On peut-être malade sans avoir de maladie ou d'infirmité".
Une définition selon, lui qui donne toute la dimension de la santé dans le développement humain. Aussi, l'atteinte de cet objectif de santé repose sur 3 principes fondamentaux de l'OMS. «À savoir la justice sociale (la possession du meilleur état de santé est l'un des droits fondamentaux de tout être humain), la protection sociale (les Gouvernements ont la responsabilité de la Santé de leurs peuples via des mesures appropriées) et les déterminants sociaux de la santé». A déclaré l'Expert Onusien, BAGAYOKO.
S'en est suivi la partie dédiée aux différentes communications. Il ressort de ces échanges animés par les Experts de l'OMS que le système de santé Gabonais est à repenser. Face à ce tableau peu reluisant de la situation sanitaire au Gabon, les Parlementaires ont opté pour un plaidoyer.
Ainsi, deux Commissions ad hoc ont été mises en place.
