Gabon/Politique : Assemblée nationale/Présentation de la feuille de route du Gouvernement.
C'est conformément aux dispositions de l'article 50 de la charte de la transition, que Raymond NDONG SIMA a présenté le plan d'actions et la feuille de route de l'année 2024 du Gouvernement qu'il dirige depuis le 7 Septembre dernier.
De cette feuille de route qui englobe, les volets politique, économique et social, l'on retiendra six points principaux égrenés par le locataire du 2 décembre, à savoir: l'amélioration de la bonne gouvernance, la stabilité et la transparence pour cadrer et guider le Gouvernement de la transition vers un avenir meilleur via diverses réformes entre autres, la restauration de la stabilité et de la confiance, le système judiciaire, l'élaboration d'un nouveau code électoral, la création d'une commission anti-corruption indépendante, la rédaction d'une nouvelle loi fondamentale, l'organisation du dialogue national inclusif qui a enregistré 17.000 contributions des compatriotes.
LE CONTEXTE DE L'AVÈNEMENT DU CTRI
Le n°2 de l'Exécutif a saisi cette occasion pour rappeler le contexte de l'avènement du Comité pour la Transition et la restauration de nos Institutions (Ctri):
la mauvaise préparation des élections d'août 2023, la modification de la constitution en février de la même année ponctuée par des soulèvements populaires çà et là qui ont conduit les Forces Armées réunies au sein du Ctri à prendre le pouvoir sans effusion de sang.
LE GABON SE TROUVAIT POTENTIELLEMENT DANS UNE SITUATION DÉLICATE.
D'où selon NDONG SIMA, l'opération de charme menée vigoureusement par le Président du comité pour la transition et la restauration des Institutions, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. D'abord auprès de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), ensuite les États-Unis d'Amérique, le Commonwealth et bien d'autres entités pour expliquer le bien-fondé de la prise de pouvoir par les militaires. Objectif visé: permettre au pays de faire son retour dans le concert des Nations.
LE GABON DEMEURE AU CŒUR DE LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT.
Cela s'est confirmé par la participation du Président du Ctri à la Cop28 récemment à Dubaï aux Émirats Arabes Unis et au sommet sur les bassins du Congo à Brazzaville.
SUR LE PLAN ÉCONOMIQUE
Le Premier Ministre est revenu sur l'apurement d'importants arriérés de dettes de l'ancien régime déchu.
En effet, le Gabon avait fait différents emprunts auprès des bailleurs de fonds pour financer certains projets internes. Il reste à ce jour, le décaissement de 432 milliards pour poursuivre d’autres projets . A indiqué Raymond NDONG SIMA.
TROIS MOIS AU GOUVERNEMENT DE LA TRANSITION POUR FAIRE L'ÉTAT DES LIEUX
Pour illustrer sa pensée, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la transition a comparé la mise en œuvre de la feuille route à celle d'un véhicule qui nécessite tout un processus préalable avant son démarrage: Je suis venu solliciter votre soutien dans la perspective d'une prise de conscience commune pour fonder l'égalité, rendre nos Institutions fortes et crédibles. Nous n'avons pas d'autres choix que de travailler ensemble pour le bien du Gabon en vue de susciter un climat de confiance auprès de nos concitoyens.
LES MOTS DU PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE DE LA TRANSITION
Dans un contexte exceptionnel de transition et au terme du rituel des questions/réponses avec les Honorables Députés, le Président de l'Assemblée Nationale de la transition, l'honorable Jean François NDONGOU a félicité le Premier Ministre, Raymond NDONG SIMA pour son brillant exposé et l'efficacité de la dépense qui arrive à point nommé, à quelques jours de l'examen du projet de loi des finances 2024 par les honorables députés. De plus il n’a pas manqué de solliciter de ce dernier: les mécanismes d'évaluation commune de la feuille route qui contribuera à n’en point douter au bien-être collectif des gabonais.
La plénière dédiée à la présentation de la feuille de route du Gouvernement a été précédée par les réunions du Bureau de l'Assemblée Nationale de la Transition et la Conférence des Présidents de la Chambre basse du Parlement.
